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Toy Story Playland : 3 nouvelles attractions pour les Walt Disney Studios

Posté le Jeudi 12 août 2010dans Attractions, Disneyland Parispar Alexandre RosaImprimerText Resizer Text Resizer

Voilà plusieurs années que Disneyland Paris poursuit sa politique de développement avec l’ouverture de nouvelles attractions au début de presque chaque saison. La dernière en date était la Tour de la Terreur aux Walt Disney Studios, le petit frère du Parc Disneyland ouvert en 2002, dix ans après son aîné. C’est encore dans ce parc, loin d’avoir terminé son développement, que seront inaugurées les nouveautés 2010 du resort Disney de Marne-la-Vallée dans le cadre de l’Année de la Nouvelle Génération débutée le 2 avril.


Les? Oui, car ce ne sont pas moins de 3 attractions qui accueilleront leurs premiers visiteurs dès le 17 août 2010 aux Walt Disney Studios. Elles sont regroupées en un nouveau quartier de ce parc consacré au cinéma : Toy Story Playland. Point de E-Ticket, ces attractions au budget pharaonique qui déplacent les foulent à travers toute l’Europe typiques de Disney, mais de simples manèges relativement classiques vous y attendent. Mais attention, car ici c’est un véritable voyage qui vous attend.

Si les deux attractions les plus récentes du Toon Studio, la partie du parc consacrée au monde de l’animation, vous emmenaient dans le Courant Est-Australien (Crush’s Coaster) et le long de la Route 66 (Cars Quatre Roues Rallye), ce nouveau land nous emmène beaucoup moins loin. En fait, on reste presque chez nous, ou plutôt dans un jardin moyen, mais pas n’importe lequel : celui d’Andy. Ce nom vous dit quelque chose? C’est celui du garçonnet propriétaire de Buzz l’Eclair, Woody et les autres héros de Toy Story.

Réduits à la taille de jouets, les visiteurs de Toy Story Playland accèderont à un monde ultra-thématisé prenant vie  grâce à la magie née de l’imagination de John Lasseter, le réalisateur des deux premiers films de la trilogie dont le dernier volet est sorti en salles le 14 Juillet 2010 en France. En tant que nouveaux jouets d’Andy, nous avons donc le pouvoir de voir ses autres jouets vivants et de converser avec eux. Tout ce beau petit monde redeviendra de marbre (ou plutôt de plastique!) si Andy approche. Mais pas de panique, car même si les traces de pas géantes du petit garçon sont visibles sur le sol du land, Buzz l’Eclair monte la garde à son entrée pour que nous puissions nous amuser.

Sans perdre de temps, partons donc à la découverte de cette aire de jeux géante et de ses trois attractions.

Toy Soldiers : Mission Parachute

La première, visible de loin, est baptisée “Toy Soldiers : Mission Parachute”. Au sein de Fort Emery, une base militaire de plastique vert, les visiteurs rencontreront les petits soldats verts en plein entraînement. Ici, c’est leurs aptitudes aériennes qu’ils sont en train de tester, sautant en parachute à longueur de journée. Invités à participer à cet entraînement, les visiteurs devront embarquer à bord d’une des 6 nacelles de 2 fois 3 places dos à dos. Une fois bien harnachés, ils seront propulsés jusqu’au sommet de la tour centrale avant de replonger vers le sol dès que le sergent chef aura crié “Go! Go! Go!


Une tour de chute libre qui fait double emploi avec la Tour de la Terreur voisine? Pas du tout. Bien qu’elle n’en ait pas l’air, cette dernière étant entièrement cachée à l’intérieur du bâtiment du Hollywood Tower Hotel à l’exception de l’instant photo précédant les chutes et situé au sommet de l’attraction, la Tour de la Terreur propose des sensations à même d’effrayer plus d’un visiteur lambda. Les familles ne venant généralement pas à Disney pour faire la course aux sensations, certains reculent au moment d’embarquer et n’osent pas se lancer… (dans le vide!) L’alternative proposée par Toy Soldiers : Mission Parachute s’adresse donc tout particulièrement à ceux là.

On pourrait croire que le fait de voir les nacelles tomber, ses passagers ayant les jambes dans le vide, serait plus impressionnant que de deviner la chute d’un ascenseur caché dans un bâtiment, mais c’est en fait l’inverse. La taille minimale nécessaire pour participer à l’aventure est par ailleurs plus basse sur cette nouveauté puisque les enfants de plus de 81 centimètres pourront grimper à bord des parachutes des soldats verts, contre 1,02m pour la Tour de la Terreur. Une attraction mieux dosée pour un public plus sensible, donc.

N’allez cependant pas croire que Toy Soldiers : Mission Parachute ne s’adresse qu’aux petites natures! L’attraction réserve  en réalité son lot de sensations même pour les habitués. A vrai dire, notre avis est que l’effet est plus impressionnant lors de la montée fulgurante des parachutes que lors de leur descente, plus modérée. Le freinage rapide lorsque les nacelles arrivent au sommet de leur course nous fait un peu décoller de nos sièges pour notre plus grand plaisir. Quant à la vue sur les Walt Disney Studios vus d’en haut, elle est imprenable. Celle sur les coulisses également… il vous faudra choisir votre nacelle en conséquence, toutes n’étant pas orientées de la même manière, mais rien de choquant de ce point de vue là.

“Les visiteurs sont réduits à la taille des jouets d’Andy”

On retrouve la patte Disney qui a fait le succès et la renommée des parcs Disneyland dans le monde sur cette petite attraction sans prétention. Là où les Walt Disney Studios des débuts semblaient avoir perdu la “flamme” et l’envie de bien faire en oubliant de cacher dans leurs décors tous les détails si chers aux fans parconautes, Toy Story Playland parvient à nous réconcilier avec ce parc en nous offrant quelque chose digne de Disney. Bien que ses attractions soient en extérieur et donc forcément moins immersives qu’un Pirates des Caraïbes, abrité dans un bâtiment gigantesque et aidé de nombreux effets spéciaux, l’effort réalisé sur l’environnement de ces attractions vaut le détour.

C’est ainsi que la file d’attente de Toy Soldiers : Mission Parachute nous fait traverser Fort Emery, dont le nom s’inspire d’Emeryville, la ville où sont installés les Studios Pixar, les vrais, en banlieue de San Fransisco en Californie. Une partie extérieure nous emmène à la rencontre de petits soldats agrandis pour l’occasion. L’un inspecte le fond de caisse d’une jeep tandis qu’un autre monte la garde au sommet d’un mirador. Puis le file bifurque à l’intérieur d’une des tentes de la caserne. On y trouve d’autres accessoires de jeu, un bureau, une console de télécommunications etc… tous d’apparence plastique alors que ce sont des objets grandeur nature. N’oublions pas que nous sommes censés avoir été réduits à la taille de ces jouets. Pas étonnant qu’ils semblent à échelle humaine!


Le rendu est superbe, et l’intrusion visuelle nulle. Comprenez par là que même si l’attraction est en extérieur, elle n’est pas visible d’ailleurs dans le parc. Quant au sentiment que l’on a une fois sur les lieux, c’est comme si Fort Emery s’étendait sur une surface gigantesque. L’immersion est bien présente, aidée par une bande son en français/anglais de très bonne qualité. A chaque chute des parachutes, le bruit d’un avion nous survolant se fait entendre.

Seul bémol : en raison du type de l’attraction, impossible d’emporter le moindre objet non attaché avec nous. Il faut donc laisser les sacs dans de petites boîtes ouvertes au sol. Si la pratique est habituelle dans les parcs autres que Disney, cela risque de déstabiliser les visiteurs de la souris américaine, qui ne s’étaient encore jamais séparés de leurs affaires dans aucune autre attraction du resort parisien.

Slinky Dog Zig Zag Tour

C’est n’est toutefois pas le cas dans Slinky Dog Zig Zag Tour. Les véhicules de cette deuxième attractions, inspirée des “chenilles” des fêtes foraines classiques, sont en effet très spacieux. On peut y tendre les jambes en plus d’emporter ses affaires avec soi. En fait conçu comme une montagne russe en cercle, ce petit parcours est utilisé par un train refermé sur lui-même et décoré pour ressembler au chien Zig-Zag. Avec son corps formé d’une spirale de métal, il a une tête et une queue en plastique qu’il tente de rattraper à l’infini. Une idée amusante et bien mise en valeur dans cette attraction grâce à une belle musique.


Mais là encore, ce sont très clairement les familles qui sont visées, et la vitesse de rotation du chien a formidablement été réduite par rapport aux capacités techniques du manège. Il ne faudrait pas effrayer les petits bouts de chou. Il est vrai que c’est l’attraction qui leur est le plus dédiée. Attention toutefois de respecter les consignes de sécurité et de les places à l’intérieur du véhicule, sans quoi la force centrifuge aura tôt fait de pousser les adultes installés à leur droite (le manège toute dans le sens des aiguilles d’une montre) contre eux, les écrasant du même coup.

Une longue attente pour une attraction trop courte?

Heureusement (ou peut-être pas), le tour ne dure pas très longtemps. Il faut dire que l’attraction ne peut pas embarquer énormément de visiteurs à la fois, et que le temps de les faire s’installer et de vérifier qu’ils sont bien attachés n’est pas négligeable. Le capacité horaire théorique de l’attraction ne vole ainsi pas bien haut, alors imaginez le résultat si en plus le cycle (c’est à dire la durée d’un tour + l’embarquement et le débarquement) durait plus longtemps… On ne peut nier que la capacité de ces trois nouveaux manèges qui composent Toy Story Playland est un problème, et c’est pourquoi les files d’attente ont été dimensionnées de manière suffisamment importantes pour accueillir un nombre de visiteurs correspondant à une longue attente.

Disney a en effet su apprendre des erreurs commises par le passé et notamment sur la bête noire du resort parisien, à savoir Crush’s Coaster. Victime de son succès, de son  faible débit et de ses pannes courtes mais récurrentes, la file d’attente de ce spinning-coaster de la firme Maurer Söhne (normalement gage de qualité) ne descend que rarement en-dessous des 45 minutes d’attente. Résultat : la queue ne rentre plus dans l’espace qu’elle devrait normalement occuper, et sort carrément au-delà de l’entrée classique de l’attraction. Elle serpente donc dans le parc, et c’est ce que Disney voulait éviter avec ces nouveautés qui devraient connaître le même sort du fait de leur conception même.

C’est également pour cela que le service FastPass ne sera pas appliqué aux attractions de Toy Story Playland. Ailleurs dans les parcs Disney du monde entier, ce système permet de réserver gratuitement un accès à une attraction de notre choix pour une période ultérieure de la même journée sélectionnée par la machine, dans la limite des places disponibles. Il existe donc en permanence deux entrées pour les attractions équipées du système : une menant à la file normale et longue, et l’autre qui garantit un accès presque immédiat à ceux qui ont pris un ticket FastPass en avance et qui reviennent à l’heure demandée par leur réservation automatique. Imparable, sauf que si l’attraction n’a pas un débit suffisant pour avaler un flux de visiteurs venant de deux files d’attente, l’entrée normale risque d’être bloquée et la situation ingérable.


RC Racer : Vitesse Maximale

La file d’attente de RC Racer : Vitesse Maximale a ainsi été prévue pour contenir assez de visiteurs faisant jusqu’à 2 heures de queue! Il faut dire que cette troisième et dernière attraction de Toy Story Playland a de quoi attirer les foules puisqu’il s’agit d’un mini-coaster Intamin en forme de half-pipe. Son parcours orange fait office de piste Hot Wheels pour la voiture radio-commandée d’Andy. Si on se pose des questions par rapport aux proportions des deux jouets, l’effet est là et ça fonctionne!

Installés dans l’unique véhicule (comment pourrait-il en être autrement?) de l’attraction, les visiteurs partent pour un rodéo qui les fera parcourir d’avant en arrière la portion de rail en U culminant à 25 mètres de hauteur. Que ceux qui n’aiment pas aller en marchent arrière s’abstiennent, d’autant que le véhicule monte à plus de 90° au sommet de sa course!


Sans conteste, RC Racer est donc la plus adulte des attractions de Toy Story Playland, et pourtant on y prend place avec nos sacs. Si les harnais sont  signés Intamin, les boîtiers fixés devant chaque siège sont bel et bien uniques à Disney, réticent à l’idée que ses visiteurs puissent laisser leurs effets personnels loin d’eux pendant qu’ils s’amusent dans les attractions. On n’est jamais à l’abri d’un vol, et la firme ne veut pas avoir à prendre une quelconque responsabilité pour des sacs perdus.

Avant d’embarquer sur le dos de karting comme le fait Woody à la fin du premier Toy Story, les visiteurs parcourront un circuit de voitures électriques zigzaguant à travers la forêt qui forme le fond de ce nouveau land. Imbriquées les unes dans les autres, les portions de ce circuit géant ressemblent à s’y méprendre aux circuits en plastique de notre enfance. Même la roue géante installée à l’entrée de l’attraction est décorée d’enjoliveurs plats, collés sur le côté de la roue comme un autocollant. Enfin, la file intérieure de l’attraction arbore sur ses murs des plaques d’accessoires en plastique comme on en trouve dans les boîtes de voitures à monter soi-même. Certaines pièces ont déjà été enlevées par Andy pour monter karting, ajoutant au réalisme de l’ensemble.

Toy Story Playland s’annonce donc comme une véritable réussite sortie des bureaux de Walt Disney Imagineering. Malgré un budget somme toute réduit par rapport à des mastodontes de thématisation et de technique de l’ampleur de la Tour de la Terreur, ils sont parvenus à transformer trois manèges de foire en jouets bien vivants appartenant à Andy. Les Walt Disney Studios avaient bien besoin de ce nouveau coin de verdure que les visiteurs prendront plaisir à arpenter dès le 17 août 2010. Il faut dire que le land réserve quelques surprises en plus de ses attractions, avec les multiples photolocations disséminées dans ses allées.

Des photolocations à foison

Il s’agit de décors géants, généralement agrémentés d’un personnage ou d’une opportunité photo, devant lesquels les visiteurs ne pourront pas faire autrement que de se faire tirer le portrait. A l’entrée de Toy Soldiers : Mission Parachute,  on trouve par exemple un parachute de soldat installé devant un décor de caserne militaire vue d’en haut. L’occasion idéale de faire croire que l’on s’est fait prendre en photo dans l’attraction, les protections en moins et le temps de prendre la pose en plus!

Même chose pour RC Racer puisque karting, la voiture radio-commandée qui sert de véhicule aux visiteurs de l’attraction, a été reproduite en plus petite taille à la sortie de cette dernière. Les visiteurs peuvent y pénétrer seuls sur une piste de Hot Wheels orange identique à celle de l’attraction, mais plus ressemblante à une vraie et construite en perspective forcée, de telle sorte que l’on peut facilement faire croire que l’on dévale réellement une descente géante, seul à bord de karting.


Plus loin, c’est le dinosaure REX qui attend les visiteurs. Si Buzz l’Eclair leur souhaitait la bienvenue à l’entrée du land, c’est le T-Rex peureux qui vient à leur rencontre au fond de celui-ci. S’exprimant en français et en anglais, il est installé de telle sorte que tout un chacun peut se faire photographier avec la tête dans sa gueule. Une chance pour les mordus de photographie comme nous, et un souvenir gratuit à rapporter à la maison pour faire une pub, gratuite elle aussi, pour le nouveau land de Disneyland Paris. Les photolocations sont donc une bien belle idée  pour rentabiliser un investissement à moindre frais tout en faisant plaisir aux visiteurs.

Ces derniers ne manqueront pas de rendre à Disneyland la monnaie de sa pièce en visitant l’unique boutique de Toy Story Playland. Installée au fond du land dans un baril à singes bleu géant, elle vendra à ses débuts des articles généraux estampillés du logo du resort avant de proposer des produits plus spécifiques. Il n’y a en revanche ni nouveau point de restauration ni nouvelles toilettes dans cette partie du parc. Il faudra continuer à utiliser celles qui existaient auparavant dans les autres quartiers des Walt Disney Studios.

Le futur : une rue de Paris menant à Ratatouille?

Que se passe t-il si l’on traverse les barils à singes marquant le fond de Toy Story Playland, me direz-vous? Arrive t-on en coulisses? Que nenni! L’allée aboutit à une rue entièrement pavée et éclairée à l’aide de réverbères tout ce qu’il y a de plus parisien. Des bancs ici alignés donnent de forts indices quant à l’attraction qui sera prochainement construite au même endroit. D’ailleurs, la façade opposée du baril qui sert d’entrée et de sortie à Toy Story Playland reprend le design des arches de pierres du Pont Neuf à Paris. Sauf que la figure centrale de cette arche n’est ni un roi de France, ni une gargouille. Avec sa toque et ses deux poêles, on dirait plutôt un cuisinier. Auguste Gusteau?

Le cuisinier du film Ratatouille était l’indice que tout le monde attendait pour confirmer une attraction inspirée du film Pixar de 2007 réalisé par Brad Bird (Les Indestructibles). Il s’agira vraisemblablement d’un dark-ride dernier cri utilisant une technologie sans rails permettant de transformer les visiteurs en créatures de la taille d’un rat poursuivi dans les cuisines d’un grand restaurant. Le quartier qui abritera l’attraction reste encore à construire et, vous l’aurez deviné, il représentera un quartier de Paris!

Voir toutes les photos de Toy Story Playland dans la galerie photos de TravelPics.fr

Article et photos par Alexandre Rosa

2 Comments

  • Marina dit :

    Faut vraiment que je vois ça, parce que je trouve les attractions baclées.

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