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Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Le London Eye s’embrase pour la Nouvelle Annnée 2009
Posté le Lundi 05 janvier 2009dans Feux d'artifices, Londres, Nouvel An, Pays, Special Eventpar Alexandre RosaImprimerIl n’y a pas que Reykjavik qui sache faire de grands feux d’artifice pour le passage à la nouvelle année. Si la Ville de Paris n’a malheureusement pas brillé pour ses spectacles pyrotechniques depuis la transition vers le nouveau millénaire du 31 Décembre 1999, il n’en est pas de même de l’autre côté de la Manche, où des sommes colossales sont investies chaque année pour divertir les londoniens.
Depuis cinq ans, le London Eye est en effet la toile de fond et l’élément principal du show pyrotechnique de minuit sur la Tamise. La grande roue sponsorisée par British Airways et mise en place pour célébrer l’an 2000 est devenue en quelques années l’un des éléments les plus emblématiques de la capitale anglaise. Avec Big Ben juste en face, il faut dire qu’on ne peut pas la manquer!
La grosse différence entre un spectacle comme celui-ci et celui de Reykjavik, c’est qu’ici tout est concentré en un seul et même endroit : le point de tir, alors qu’en Islande il suffit de se placer n’importe où pour voir un bout des feux d’artifices. Il est donc crucial pour tout show pyrotechnique professionel de bien choisir son théâtre, non seulement pour qu’il ait un intérêt, mais également pour assurer une bonne visibilité au plus grand nombre.
Le choix du London Eye s’imposait donc, ce dernier étant visible d’un peu partout en ville. Auparavant, le feu du nouvel an était tiré sur la célèbre place de Trafalgar Square, non loin de là. Connue pour sa Colonne de Nelson et la fameuse National Gallery de Londres, Trafalgar Square était un bon choix pour son positionnement en plein centre de Londres. C’est le théâtre de nombreux évènements tout au long de l’année, comme les festivités de la St Patrick, mais cela reste une place, qui a donc une capacité d’accueil limitée.
Le London Eye a donc le mérite d’être parfaitement vu sans obstacle depuis tout l’Embankment, les quais de la Tamise qui lui font face, près du Palais de Westminster auquel Big Ben est rattaché. Le problème, c’est que cette grande avenue a un nombre d’accès limités, et que seulement deux ponts permettent de franchir le fleuve sans aller trop loin. La municipalité est donc obligée de canaliser les flux de spectateurs de manière radicale en fermant presque la moitié de la ville à la circulation, et en ne laissant les piétons traverser les ponts que dans un sens, entre certaines heures seulement.
Les plus courageux, dont j’ai fait partie en 2008 pour vous rapporter ces quelques clichés, oseront patienter un minimum de 4 heures dans le froid, debouts ou assis à même le sol, en tout cas bien entourés, pour tenter d’apercevoir le spectacle. Le résultat est à la hauteur de nos espérances puisque les effets pyrotechniques sont effectivement grandioses et réussis. On s’étonnera tout juste que le show ne soit pas mis en musique, alors que la cadre s’y prêtrait totalement en installant quelques baffles sur des barges flottantes le long de l’Embankment. Cette absence de musique est en fait un choix, les anglais préférant semble t-il profiter du son des explosions en arrière-plan.
On regrettera tout de même que, en 2008 (voir photos) comme en 2009 (voir vidéo ci-dessus), le vent n’ait pas été de la partie. En poussant, trop lentement, la fumée des explosif en direction du public, il forme un véritable écran opaque entre les spectateurs et l’action. Ce qui semble être une constante ces dernières années est vraiment dommage, notamment lors du final où de nombreuses bombes explosent en même temps. Malheureusement, seules les plus proches du public peuvent être aperçues de face. Les personnes placées de biais ont alors réalisé leur chance.
La fête aura en tout cas battu son plein cette année encore sur l’Embankment, car quitte à passer la soirée à attendre, les anglais ne s’en laissent pas pour autant abattre, apportant leur alcool directement sur place avec eux. Une manière de faire en sorte que la fête ne s’arrête jamais, mais qui ne fait pas les affaires des éboueurs, mobilisés en grand nombre avec la police pour remettre la chaussée en état d’usage pour les premiers véhicules du lendemain matin. C’est qu’une foule, ça salit. Et une foule faisant la fête, ça salit encore plus. Je vous laisse juger sur les clichés…
Merci encore pr cet articles, accompagné de ces magnifiques photos.