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Le skateboard prend pied au Grand Palais avec le Quicksilver Tony Hawk Show
Posté le Mardi 01 décembre 2009dans Concert, Special Event, Sportpar Alexandre RosaImprimerIl y a des jours comme cela où tout va mal. On part en reportage, confiants, notre matériel sur le dos, pour n’avoir au final qu’une grande déconvenue. Le Tony Hawk Show, qui s’est déroulé cette année les 20 et 21 Novembre 2009 au Grand Palais à Paris, aurait dû être énorme. Histoire d’un reportage raté, dans les coulisses de TravelPics.fr
L’affiche était pourtant prometteuse. Après le musée d’art contemporain éphémère que proposait la FIAC au Grand Palais, ce dernier allait pour une fois accueillir un évènement moderne, jeune et à la mode : le skateboard. Avec comme figure de proue l’américain Tony Hawk, véritable légende dans son sport et notamment connu des amateurs de jeux vidéos pour avoir prêté son nom à la série de jeux d’Electronic Arts, le Tony Hawk Show devait accueillir la plus grande rampe de skateboard d’Europe dans un monument historique exceptionnel. Sur le papier, c’est très bien. Sauf que nous n’avons rien vu de tout cela.
Venus le mauvais jour au mauvais moment, tout ce à quoi nous aurons eu droit se limite à quelques plans de l’aire de street installée dans un coin du Grand Palais. D’une superficie de 1200 m² et équipée de pas moins de 10 modules permettant toutes sortes de figures, elle était ouverte à tous, skaters de passage ou professionnels, pendant deux jours.
Une occasion rare pour les passionnés de tester leurs talents dans une enceinte aussi prestigieuse et devant un parterre des plus grandes stars de la discipline. Notez que les modules de cette aire de street étaient inspirés de spots réels tels que les blocs de Bercy et les lignes de bancs de Universitad à Barcelone.
Pour ceux, adultes comme enfants, qui souhaitaient s’initier au skate, Quiksilver avait dépêché sur place sa team skate pour encadrer des leçons et prodiguer quelques conseils de perfectionnement. Au vu des prouesses réalisées sous l’objectif de nos caméras (une majorité de gamelles mémorables), les courageux amateurs qui se sont lancés cette année en avaient bien besoin. Nous n’aurons pas eu la chance, durant ces deux journées de free session, de voir les skaters pros du team Quiksilver qui étaient censés se livrer à des démos sur l’air de street (avec Dominik Dietrich, Manuel Margreiter, Ignacio Morata, Ross McGouran, Adrien Bullard etc…) et sur la grande rampe (avec Sascha Muller, Pete King et Sam Bosworth).
Cette dernière, fermée au public, était pourtant l’occasion pour les pros de faire de belles figures. Et ils ne s’en sont pas privés lors de l’énorme soirée organisée le 21 Novembre en présence de 5500 spectateurs. Tony Hawk était en effet présent avec quelques uns des meilleurs ramp-riders du monde (Andy McDonald, Jean Postec, Kevin Staab, Jesse Fritsch, Sergie Ventura et Sandro Dias) pour tester ce monstre, la plus grande rampe en Europe, aux dimensions du Grand Palais.
Pour accompagner cette rencontre inédite entre des monuments du sport et de l’architecture, un concert live était donné ce même soir avec la participation du célèbre Dj français Bob Sinclar. De nombreuses personnalités du monde des action sports avaient répondu présent, comme Kelly Slater (qui a également prêté son nom et son image à un jeu vidéo, décidément!), Tom Carroll, Mark Richards, Robby Naish, Robert Tériitéhau, Christian Hosoi, Jérémy Florès, Dane Reynolds, Candide Thovex, Travis Rice… sans oublier les ambassadrices de la marque Roxy, Lisa andersen et Kassia Meador.
C’est tout ceci que nous étions censés vous montrer, mais ne pouvions pas rester jusqu’au début de la soirée. Il a donc du fallu nous rabattre sur ce que nous avions à nous mettre sous la dent durant l’après-midi, c’est à dire pas grand chose. Car le Tony Hawk Show, ce n’est certes pas que du skate, mais également tout ce qui entoure la culture de ce sport. On a déjà parlé des concerts qui ont été donnés tout au long des deux journées en parallèle des sessions de street, avec les groupes participants qui prenaient place sur une estrade placée en hauteur juste au dessus de l’aire. Mais malgré leurs efforts, l’ambiance n’était pas au rendez-vous tant la concentration des skaters était intense.
Plusieurs stands de sponsors tentaient en parallèle d’appâter le chaland. L’accès étant libre, l’affluence potentielle était énorme. On pouvait ainsi, ce weekend là , tester la nouvelle technologie de télévision 3D (avec lunettes) de chez Orange, plusieurs jeux vidéos ou encore les derniers téléphones portables Sony Ericsson, présentés dans le ventre d’un ancien wagon de train Corail.
Plus loin s’étendait l’exposition temporaire 80’s-90’s, soit la reconstitution de l’appartement d’un jeune teenager des dernières décennies du 20ème siècle. Autant le dire tout de suite : la nostalgie était au rendez-vous. Car si je n’étais pas très skate et streetwear en ce qui me concerne, la bonne vieille technologie de l’époque et les affiches de films tels que Star Wars, Ghostbusters ou Jurassic Park faisait plaisir à (re)voir! De la NES première du nom à ce bon vieux minitel en passant par le Polaroïd première génération, les ordinateurs tournant sous DOS et les télévisions cathodiques qui sifflaient en crépitant quand on les allumait : tout y était, et plus encore. Une replongée dans un passé nostalgique qui nous a donné l’envie de faire passer l’endroit pour la rédaction de TravelPics. A voir dans le reportage vidéo tout en haut, mais en version sous-titrée uniquement, notre nouveau micro ayant fait des siennes lors du tournage de cette séquence. Quand je vous le disais que certains jours tout allait mal…
Puisqu’on parle culture, notez que la découverte artistique proposée par le Tony Hawk Show ne s’arrêtait pas à la musique puisqu’André, un artiste en graffitis était présent au Grand Palais pendant tout le weekend. Né à Uppsala en Suède en 1971, Il partage désormais son temps entre Paris et New York. Il a commencé sa carrière en peignant les murs de Paris en 1985, devenant rapidement l’artiste-graffiti le plus actif de la capitale.
A la fin des années 80, il était le premier artiste à créer un personnage, Mr A, au lieu du nom tagué habituel. Mr A est rapidement devenu un symbole parisien culte dans le monde de la création. Ainsi, le personnage a très vite voyagé, des murs de la ville aux grands magazines de mode, et il a collaboré à plusieurs reprises dans le monde de la mode. André a peint Mr A plus de 100.000 fois dans le monde entier, faisant de ce dernier une icône internationale. Au Tony Hawk Show, les amateurs ont eu l’occasion de l’admirer en plein travail puisqu’il s’est employé à transformer la grande rampe en véritable objet d’art.
Il faudra attendre l’année prochaine pour en voir plus. On vous promet d’être mieux organisés cette fois là !
NDLR : cet article n’a pas été tapé sur un minitel. Aucun câble n’a été blessé ou maltraité durant le tournage. Le caméraman, souffrant de multiples fractures après avoir traversé la rue sans regarder, s’est bien remis de ses blessures. Merci pour lui.
Article et photos par Alexandre Rosa
Vidéo par Stéphane Hacquin