Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet
Gravures rupestres d’Alta–des rennes de l’âge de pierre gravés le long des fjords
Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie
Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
"Breathe", ma publicité pour les Jardins de Paris
Posté le Samedi 04 octobre 2008dans Parispar Alexandre RosaImprimerCertains d’entre vous le savent déjà : j’ai été étudiant dans une école d’ingénieur à Paris. Bien entendu, nous avions des cours d’anglais comme dans chaque école. Par chance, nous avions le choix du thème étudié, et c’est ainsi que je me suis retrouvé dans un cours de publicité en anglais. Il faut dire que même si le module était censé être un cours de langue, on était plus notés sur notre savoir-faire, nos connaissances et nos idées que pour notre maîtrise de la langue de Shakespeare.
Quoi qu’il en soit, nous voici à la fin du semestre, et la prof nous demande de réaliser une publicité, afin de prouver notre compréhension des règles qu’elle avait édictées pendant plusieurs mois. Personne n’avait envie de passer trop de temps sur ce travail somme toute un peu inutile pour apprendre l’anglais. Surtout que nous avons d’autres choses à faire pour les cours « intéressants », à savoir ceux qui avaient un rapport avec notre futur métier d’ingénieur.
Tout le monde s’est donc lancé dans la réalisation d’une affiche, chose la plus simple à faire, et de loin. Mais moi, j’ai surtout vu là l’opportunité de réaliser une vidéo, la mise en scène étant une autre de mes passions pour laquelle je n’ai malheureusement pas beaucoup d’oppotunités. Me voici donc à négocier avec ma colloc le fait qu’elle interprète le personnage principal donc j’avais besoin pour donner vie à mon idée de pub pour les Jardins de Paris. Le sujet étant ouvert, j’ai imaginé quelque chose d’assez délirant. Je vous laisse juger du résultat :
Vous l’avez compris, l’idée est de dire qu’on ne peut respirer à Paris que dans ses jardins. Ce n’est pas du tout une critique de l’air parisien mais plutôt une manière amusante de mettre en valeur les qualités de ces parcs municipaux. Et puis je voulais utiliser une des techniques que la prof nous avait enseignées : le fait d’attiser la curiosité du spectateur en prenant un point de départ qui n’avait pas de sens, dans ce cas quelqu’un qui se comporte de manière inhabituelle dans un environnement familier pour le spectateur. Notre personnage ne peut donc pas respirer et vit sa vie en ville en apnée, jusqu’à ce qu’elle manque d’air. On entend d’ailleurs des bruits de bulle, censés être discrets, indiquant que l’on est comme sous l’eau.
Des bruitages de sirènes et de crissements de pneus sont là pour rendre la ville plus agressive, tandis qu’elle avance en nageant. Quand elle vient à manquer d’air, elle se heurte à la grille d’un des jardins, et continue d’avancer en s’y hissant comme à une échelle. Puis on entend qu’elle « sort de l’eau » en entrant dans le jardin.
Il est intéressant de noter que la scène où elle longe la grille a été tournée à St Michel dans un petit square, et pas du tout au Jardin du Luxembourg comme dans la suite du spot de pub. Mais au Luxembourg, point de grille accessible pour réaliser un plan tel que je l’imaginais.
Dommage que la pub ait dû être tournée en hiver. Le jardin n’est pas dans sa meilleure forme du coup. Pour info, cette pub date de fin 2004, donc ne m’en voulez pas si c’est trop ridicule