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Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet

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Bonnie & Clyde – Polar musical à l’Alhambra avec Cécilia Cara et Fabian Richard

Posté le Mercredi 27 janvier 2010dans Comédie Musicale, Théâtrepar Alexandre RosaImprimerText Resizer Text Resizer

Bonnie and Clyde… Impossible de ne pas penser à la chanson culte de Serge Gainsbourg en pénétrant dans l’Alhambra, le théâtre parisien choisi par la production du dernier né des spectacles musicaux made in France. Interprété pour la première fois en avant-première les 27 et 28 juin 2009 aux Grandes Ecuries de Versailles dans la cadre du “Mois Molière”, il est produit par Arthur Jugnot, le fils de Gérard, qui l’a également amené jusqu’à Avignon pour quelques représentations, du 8 juillet au 1er août dernier, au Théâtre des Béliers dont il est propriétaire.


Déjà adapté au cinéma par Arthur Penn en 1967 avec Faye Dunaway, le mythe de Bonnie and Clyde ne cesse d’inspirer les artistes.  Cette histoire d’amour criminelle qui nous plonge dans l’Amérique des années 30, en proie aux gangsters, mêle en effet tous les ingrédients pouvant séduire le public. Restait à en faire une bonne comédie musicale… pardon, polar musical! Celui-ci est signé Raphaël Bancou (livret et chansons) et mis en scène par Antoine Lelandais (Hair). Il était à Paris, au théâtre l’Alhambra, du 22 décembre 2009 au 17 janvier 2010.

Il fallait deux comédiens à la hauteur pour reprendre les rôles de Clyde Barrow et Bonnie Parker. Le choix s’est porté sur Fabian Richard, déjà vu en Emcee dans Cabaret aux Folies Bergère, et Cécilia Cara, la belle de Roméo et Juliette (dont la nouvelle version débarque d’ailleurs le mois prochain au Palais des Congrès) et de Grease. De toute évidence, le casting a donc de quoi faire rêver, et dans les faits l’alchimie fonctionne parfaitement entre les deux comédiens. La belle blonde au charme assassin fait chavirer un Fabian Richard tout à fait crédible en gangster classieux. Leur charisme fait le reste, et on ne se lasse pas de leur prestation, au point de regretter leur absence de scène dans les séquences où ils n’apparaissent pas.

Décors et costumes

La scène justement, aussi petite soit-elle au théâtre de l’Alhambra, est parfaitement exploitée. Loin des habituelles grosses productions musicales théâtrales à la française qui font la tournée des plus grosses salles à grand renfort de clips diffusés un an à l’avance sur TF1 (Cléopâtre, Mozart l’Opéra Rock…), ce Bonnie & Clyde a choisi une salle plus intimiste pour apporter au public une toute autre expérience. Plus près des comédiens, mais aussi mieux immergé dans l’univers du musical. A ce titre, les décors (immobiles) n’ont rien de gigantesque mais suffisent à créer  une ambiance. Un mur de briques, une allée sombre, quelques fenêtres, une gouttière et une grille sur laquelle un panneau indique “Don’t even think of parking here”, et le tour est joué.


On le sent donc dès notre entrée en salle : l’humour est omniprésent dans cette adaptation théâtrale du mythe. Introduit par Antoine Lelandais, le metteur en scène du spectacle qui interprète sur scène Willy Woofy, un DJ radio narrateur de l’histoire, le spectacle laisse de côté l’atmosphère lourde qui aurait pu s’installer du fait du thème choisi, des combats et des multiples règlements de compte entre personnages.

Car le spectacle n’est pas exempt de bonnes vieilles bastons, dont certaines feront grimacer certains du fait de l’anachronisme de leur chorégraphie, mais c’est pour mieux nous en mettre plein la vue. Les magnums, colts et autres desert eagle sont également légion. N’est pas gangster qui n’a pas son bon vieux calibre, et les personnages de Bonnie & Clyde, le polar musical, ne rechignent pas longtemps avant de dégainer. Les fans de films d’action à l’américaine apprécieront. Les autres regretteront que ces artifices “faciles” enlisent le spectacle en l’éloignant de sa trame principale, les digressions et les histoires secondaires se multipliant tout au long de l’heure et demi que dure le show.

L’histoire

L’histoire de ce polar musical ne suit pas, en effet, la réalité historique. C’est bel et bien une version “réactualisée” qu’on nous présente ici, avec des personnages parfois loin de l’original, mais qu’importe après tout. Tout commence avec Alvarez (Gilles Vajou – les Misérables, Cats), parrain de la mafia New-Yorkaise, qui règne en maître sur son territoire et sa famille contrôle tous types de trafics. Les choses s’emballent avec la venue d’une mystérieuse voleuse de diamants. Alvarez, voulant récupérer son bien, envoie Clyde Barrow (Fabian Richard) pour régler l’affaire… mais la belle inconnue s’appelle Bonnie Parker (Cécilia Cara). Les deux jeunes gens tombent immédiatement et éperdument amoureux. Dès lors, rien ne sera plus jamais pareil à New-York…


Tout pourrait être simple si de multiples personnages secondaires ne venaient pas prendre part à la fête. Gabriel (Magali BonfilsHair, Chance !) est une tueuse, également membre de la famille Alvarez, qui a un faible pour  Clyde. Il va sans dire qu’elle ne voit pas d’un très bon œil l’attirance de ce dernier pour celle qui lui a volé les diamants de son patron, et elle compte bien mener le contrat mis sur la tête de Bonnie jusqu’à terme, ce qui n’est pas au goût de tout le monde. Dans sa quête, Clyde aura besoin de l’aide d’Anita Villa-Lobas (Christine BonnardPanique à bord !, Tintin et le Temple du Soleil), une fervente religieuse qui partage un lourd passé avec le mafieux Alvarez. Leur aventure s’était concrétisée par la naissance d’une petite fille, dont on apprendra à la fin qu’elle n’est autre que Bonnie.

En parallèle, le lieutenant Jakowsi (Raphaël Bancou, également auteur et compositeur du musical) poursuit sa quête de gloire en rêvant d’arrêter les deux gangsters. Il n’hésite pas à faire pression sur Willy, l’animateur radio également ami de Bonnie, pour obtenir des informations. Cette dernier mène en effet une double vie de chanteuse au moment où elle rencontre Clyde. Les tourtereaux se retrouveront également dans un bar où ils ont leurs habitudes, dont le patron s’appelle Cosmo (Fabien Hily) et la serveuse Dina (Sabrina Bouaoud). Ces deux derniers font leurs débuts en tant qu’acteurs chanteurs dans Bonnie & Clyde, peut-être parce que leur rôle principal sur le spectacle est d’en être les musiciens.

A l’instar de ce que l’on a pu voir dans Cabaret ou plus récemment dans une moindre mesure dans Zorro, les trois musiciens de Bonnie & Clyde ont en effet tous également un rôle à jouer dans l’intrigue du spectacle. Certains meurent d’ailleurs au cours de l’histoire, mais rassurez-vous : ils ne quittent pas leur poste au sein de l’orchestre pour autant. Cachés derrière un masque italien, ils regagnent bien vite la scène après leur mort pour assurer la mise en musique du spectacle, d’ailleurs intégralement joué en live.


La première version de ce polar musical Bonnie & Clyde remonte à 2006 au théâtre de la Jonquière à Paris. Raphaël Bancou en signait déjà le livret, les paroles et les musiques, avec un savoir-faire indiscutable. Croustillants, clairs et pleins d’humour, les dialogues sont mis en valeur par des chansons pleines d’émotion aux textes qui plantent bien le décor. Si toutes ne se valent pas, quelques unes ont une mélodie qui accrochera longtemps à l’oreille du spectateur, comme vous le montre la vidéo présente en haut de cette page. Les performers s’en sortent à merveille, à commencer par Cécilia Cara et Fabian Richard, au faîte de leur maîtrise.

Au final, on passe un très bon moment dans le New-York des années 30 avec ce polar musical sans prétention. Malgré quelques maladresses et hésitations dans le déroulement de l’intrigue, des anachronismes et une mise à jour surprenante de l’histoire originale, on s’évade et on apprécie l’intimité offerte par l’Alhambra, loin des grandes salles dont la scène a du mal à être remplie par les comédiens. Ici, au moins, tout l’espace est exploité.

L’Alhambra

Lorsqu’en 1933, l’architecte Hoppe construisit cet immeuble à l’usage de bureaux, il aménagea également un ciné-théâtre réservé aux loisirs de l’Association Fraternelle des Employés Ouvriers des Chemins de Fer Français. Malheureusement, ce ciné-théâtre ne fut que rarement ouvert. Pendant de longues années, un brocanteur utilisa la salle comme remise.

En 2005 lorsque Jean-Claude Auclair, Producteur de Spectacles, le découvrit par hasard, il tomba amoureux du lieu et de son charme désuet et le racheta. Mais les normes de sécurité ne sont  pas les mêmes qu’il y a 70 ans. De surcroît, le théâtre jamais exploité, inconnu au cadastre et à la Mairie, n’est pas classé. Il était difficile sans isolation acoustique de conserver en état ce joyau de l’architecture théâtrale.

Si la Région Ile de France, la Ville de Paris et le C.N.V. aiment la musique et soutiennent le projet de Jean-Claude Auclair pour faire renaitre cette salle dédiée aux Musiques Actuelles, ils tiennent aussi à ce que les parisiens puissent dormir tranquilles. Il n’a pas le choix et est prié de démolir son décor… en piteux état il est vrai. A l’époque, on pouvait ainsi admirer à l’Alhambra de magnifiques portes en acajou s’ouvrant sur des rangées de fauteuils en bois à l’assise escamotable, des rampes d’escalier et des poignées en cuivre rose, un plafond année 30, des lustres géométriques 1925 de toute beauté, une scène encadrée de piliers en stuc et surmontée d’un bas-relief représentant une locomotive. Seul témoignage d’architecture art-déco restant : l’escalier monumental menant au balcon et les vespasiennes du sous-sol, impériales dans leur désuétude, et à l’émail des cliquets “libre” et “occupé” des toilettes.

Seule solution pour les autorités : tout démolir et tout reconstruire. Après un an d’études, deux ans de travaux et un investissement de 3 millions d’euros, Jean-Claude Auclair conseillé par David Hamelin Maitre d’Ouvrage Délégué, a reconstruit avec l’Architecte Pascal Lépissier, une salle totalement insonorisée ; une coque de béton et d’acier, pesant 60 tonnes, posée sur ressorts et fondée sur une puissante infrastructure édifiée en sous-œuvre. La salle est entièrement indépendante de l’immeuble dans lequel elle se cache.


Le renouvellement de l’air est assuré par une imposante machinerie et un réseau très complexe de gaines dont l’impact s’est fait discret grâce à un travail poussé sur la géométrie du plafond et de la mezzanine. Celle-ci a été entièrement redessinée de manière à établir un rapport de proximité entre l’artiste et son public et habillée d’un pliage de métal brut, élaboré sur place par des artisans chaudronniers.

C’est en hommage au célèbre music-hall voisin, disparu dans les années 60, que cette nouvelle salle dédiée aux musiques actuelles est baptisée ALHAMBRA ; elle est dorénavant « La Scène de Toutes Les Musiques », Hip-Hop, Rock, Jazz, Variété, Musique du Monde, Accordéon etc. Comme tous ces lieux magiques, l’Alhambra doit savoir accorder son répertoire aux exigences de notre modernité et selon sa configuration, peut accueillir de 600 à 800 spectateurs assis/debout à l’orchestre et au balcon.

Article, photos et vidéo par Alexandre Rosa
Présentation du théâtre © L’Alhambra

One Comment

  • Sylvie dit :

    Je trouve que les deux comédiens qui jouent le rôle de Bonnie & Clyde jouent très bien la comédie et sont de bons chanteurs. L’extrait vidéo est très agréable à regarder. Merci donc à Alexandre pour la mise en ligne de cette vidéo sans oublier l’article qui nous donne une idée précise de ce polar musical avec ces nombreuses photos à l’appui.

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