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La Petite Sirène a une petite soeur génétiquement modifiée!
Posté le Mercredi 03 décembre 2008dans Art, Copenhague, H.C. Andersen, Payspar Alexandre RosaImprimer

On parlait de l’écrivain Hans Christian Andersen dans le dernier article, faisant écho au premier article que j’avais écrit lors de mon arrivée à Copenhague à propos de l’emblème de la ville : la Petite Sirène. Ce que l’on sait peut-être moins, c’est que cette statue qui déçoit la plupart des touristes qui s’exclament « mais elle est minuscule!« , a une petite soeur moderne…
Cela se passe a un peu plus de 400 mètres du quai de Langelinie, où se situe la célèbre statue créée par Edvard Eriksen en 1913. De l’autre côté du quai, face aux bateaux de croisière arrivant dans la capitale danoise, une autre sirène est assise sur son rocher elle aussi, et ce depuis un peu plus de deux ans maintenant.
Déformée et rachitique, cette « sirène génétiquement modifiée » a été créée par l’artiste danois contemporain Bjorn Norgaard en 2006. « On ne sait pas de quoi on parle quand on discute de modifications génétiques, donc j’ai décidé de m’y mettre aussi« , a expliqué Norgaard. « Je l’ai choisie elle car il fallait quelque chose de typiquement danois.«
La statue a en effet été créée à l’origine pour le pavillon danois de l’Exposition Universelle de Hannovre en Allemagne en l’an 2000. Cette « Genetically Altered Mermaid« , ou « Genetically Modified Mermaid » fait partie d’un groupe de 7 statues placées en cercle autour d’une arche calcaire de 40 tonnes coiffée d’une madonne à tête d’or de 4.7 mètres de hauteur, génétiquement modifiée elle aussi. Les autres oeuvres ont des noms évocateurs : « l’Homme Enceint« , le « Christ et Marie-Madeleine » ou encore « Adam et Eve« .
Chacune des deux statues de Sirène assises dans le port de Copenhague sont réalisées en bronze, et c’est bien leur seul point commun. Elles sont certainement l’expression concrète de leur époque.
L’artiste contemporain Bjorn Norgaard n’est pas étranger aux oeuvres controversées. Le professeur de la Royal Danish Academy of Fine Arts s’était déjà fait remarquer en 1970 pour une exposition de 112 bocaux de verre contenant des morceaux embrochés d’un cheval qu’il avait tué. De quoi montrer que les expositions de cadavres avaient déjà la cote à l’époque, à l’instar des corps humains plastinés de « Bodies…« ces dernières années.