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Gravures rupestres d’Alta–des rennes de l’âge de pierre gravés le long des fjords
Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie
Cathédrale Luthérienne d’Helsinki – une icône allemande sur l’ancienne terre des tsars
Norske Opera – le renouveau de la banlieue d’Oslo en lignes obliques
Le Monastère d’Horezu, chef-d’œuvre de l’art Branconvan en Valachie
Le château de Dracula au cœur des Carpates : la citadelle de Poenari
Falaises de Moher – quand l’Irlande plonge de 214 mètres dans l’Atlantique
Château de Balmoral – la résidence écossaise de la Reine Victoria et du Prince Albert
Panthéon de Rome – le plus grand dôme de l’Antiquité, tombeau des grands Hommes
Bastion des Pêcheurs – un rempart « moderne » sur les hauteurs de Budapest
Statue de la Liberté de l’île des cygnes à Paris – une maquette signée Bartholdi
Bryggen – les demeures en bois colorées de la Ligue Hanséatique à Bergen
La Pointe du Raz – une proue de granite à l’extrême ouest de la France
Arènes de Lutèce : un amphithéâtre gallo-romain au cœur de la capitale
Chinagora – un complexe touristique sous forme de Cité Interdite fantôme à deux pas de Paris
De la Bavière à la Provence : des santons à la basilique de Fourvière pour sa crèche de Noël géante
Marché Médiéval de Noël à Provins – Rois Mages et troubadours animent banquet et bal d’époque
Japan Expo – Reportage HD au 11ème Impact
Posté le Mardi 06 juillet 2010dans Art, Concert, Japon, Jeux Vidéos, Salonspar Alexandre RosaImprimerAprès avoir fêté ses 10 ans en 2009, la Japan Expo était de retour du 1er au 4 Juillet 2010 au Parc des Expositions de Paris-Nord Villepinte pour son 11ème impact. Depuis sa première édition, Japan Expo s’est fixé deux maîtres mots : connaissance et divertissement. Du Manga à la J-Music, du Cosplay aux arts martiaux, le festival aborde autant la culture japonaise traditionnelle que la culture pop contemporaine.
Japan Expo n’est pas un simple festival mais une véritable fête! Parmi les nombreux exposants se trouvent tous les éditeurs du marché du Manga, de l’Anime et du Jeu vidéo, de très nombreuses boutiques, des Jeunes Créateurs sous forte influence japonaise, ainsi que plus de cent cinquante fanzines et stands amateurs!
Le festival est également un lieu de rencontres exceptionnel entre passionnés qui aiment à se retrouver autour de mille et une activités : défilés de mode, concerts live, projections en avant-première, Cosplay, concours de Karaoké, tournois de jeux vidéo, initiations aux Arts Martiaux, conférences…
Parmi les nouveautés des dix ans reconduites cette année, l’initiation au baseball (sport national au Japon) grâce au Batting Center, le développement de la zone traditionnelle, le grand retour du Tuning japonais ou encore la découverte des dernières nouveautés musicales au sein de la J.E. Music Box.
Japan Expo accueille désormais des dizaines d’invités de marque, autant de personnalités de qualité faisant et défaisant les tendances : Mangaka, designers, réalisateurs, musiciens, scénaristes, producteurs… tout droit venus du Japon ou d’ailleurs, ces invités d’exceptions forment l’unité créative du festival, à la rencontre de leurs fans.
Parmi les rencontres privilégiées de ce 11ème Impact, on compte plusieurs invités d’honneur, à commencer par un grand nom du Manga, Tsukasa HÔJÔ, l’auteur des célèbres séries Cat’s Eye et City Hunter (Nicky Larson en France, ndlr). Côté musique, des stars de la J-Pop Kawaii sont venues rencontrer leur public à Paris : les Morning Musume, qui n’ont pas manqué de déplacer les foules. Autre invité, Noriyuki Iwadare, qui est le premier invité d’honneur Musique de Jeux vidéo de la Japan Expo.
Tsukasa HÔJÔ
Grand nom du Manga, Tsukasa HÔJÔ est entre autres l’auteur de chefs d’œuvre tels que Cat’s Eye et City Hunter (Nicky Larson). Né le 5 mars 1959 à Kokura, dans la préfecture de Fukuoka, il arrive deuxième au concours du Prix Tezuka dès 1979 avec Space Angel. En 1980, il y a tout juste trente ans, il débute comme Mangaka professionnel en publiant Je suis un Homme ! dans le magazine Weekly Shônen Jump.
À partir de 1981 débute sa série Cat’s Eye, où il montre son talent quand il s’agit de dessiner des femmes, et il participe activement aux magazines des éditions Shueisha, à commencer par le Weekly Shônen Jump. City Hunter paraît en 1985. C’est, après Cat’s Eye, le deuxième immense succès de Tsukasa HÔJÔ, et celui qui le fait véritablement connaître dans le monde entier. Si le succès est au rendez-vous au Japon, c’est également le cas en France où les adaptations animées, Cat’s Eyes et Nicky Larson, sont très populaires dès leurs premières diffusions.
Par la suite, Tsukasa HÔJÔ prend part à la création du magazine Weekly Comic Bunch (aux éditions Shinchôsha–Coamix) dans lequel il publie une nouvelle série, Angel Heart, qui continue de paraître aujourd’hui. Tsukasa HÔJÔ fête cette année les trente ans de sa carrière.
Morning Musume, le groupe star de J-Pop Kawaii
En 1997, le producteur Tsunku repère et choisit 5 jeunes filles lors d’un casting télévisé et décide de les produire au sein d’un groupe d’Idols : la première génération des Morning Musume est née. Au fil des années et des auditions, plusieurs générations de membres voient le jour. En 2003, elles sont 15!
Dès ses débuts, le groupe enchaîne les singles avec des morceaux pop entraînants, alliés à des chorégraphies amusantes, faisant chavirer le cœur du public japonais! En quelques années, elles apparaissent partout dans les media : le phénomène prend une ampleur incroyable.
Les Morning Musume sont aujourd’hui 8, comptent 11 millions de singles vendus et font salle comble lors de chacun de leurs concerts. Elles fêtent leurs 13 ans d’existence et connaissent un succès jamais démenti!
Ces stars du phénomène Idols sont absolument incontournables au Japon et font déjà des émules en France où vous êtes de plus en plus nombreux à les suivre. Cette année et pour la première fois, les Morning Musume sont venues à la rencontre du public européen…
Pour ce passage inédit en Europe, le public pouvait les retrouver sur la Scène Principale pour une conférence publique mais aussi pour des séances de dédicaces. Cerise sur le gâteau : un concert événement payant organisé par Soundlicious, dans la soirée du vendredi 2 juillet, sur la scène musicale de Japan Expo, après la fermeture du festival. Vous pouvez en retrouver un extrait (le single Onna ga Medatte Naze Ikenai) dans cette vidéo.
Noriyuki Iwadare
Pour la première fois à la Japan Expo, un grand compositeur japonais de musique de jeux vidéos est à l’honneur. Cette année, les visiteurs du festival pouvaient rencontrer Noriyuki Iwadare, auteur des musiques inoubliables de Lunar, Grandia ou encore Phoenix Wright. Certains de ces morceaux sont si célèbres qu’ils sont repris dans le monde entier au sein des concerts de la tournée Video Games Live (voir le reportage vidéo exclusif de nos équipes).
Originaire de Matsumoto, dans la Préfecture de Nagano au Japon), il se forme très tôt en autodidacte, apprenant les bases de la composition musicale alors qu’il est encore étudiant. Après avoir passé quatre ans dans un groupe, il commence à composer des musiques de jeux vidéo, ce qui deviendra son activité principale jusqu’à aujourd’hui. Ses compositions, dont le nombre dépasse 100 titres par an, sont appréciées aussi bien au Japon qu’à l’étranger, et s’attirent la sympathie et l’admiration d’un public touchant des tranches d’âges très diverses.
C’est à l’aube des années 90 que Noriyuki Iwadare entame sa carrière dans le jeu vidéo, en se faisant vite remarquer avec la musique du jeu Lunar The Silver Star (sur MegaDrive) qui lui permit de remporter un prix. Plusieurs projets se succéderont jusqu’à son plus gros succès planétaire : la série Grandia (sur Sega Saturn et Playstation), dont le dernier épisode, Grandia Online, vient tout juste de sortir au Japon.
Par ailleurs, il compose également la musique des événements et des spectacles du festival Yosakoi Sôran à Tokyo Disney Resort. Son activité se développe dans de nombreux domaines, ainsi que le montre les musiques scéniques qu’il compose pour des comédies musicales, premièrement pour la HAY Dance Company, avant de multiplier ses projets pour la scène, la télévision et la radio.
En avril et en septembre 2008, il réarrange l’ensemble de son œuvre pour l’album Gyakuten Saiban Orchestra Concert avec le Tokyo Philharmonic Orchestra (dirigé par le célèbre chef d’orchestre Hirofumi Kurita). La même année, Noriyuki Iwadare participe au prestigieux Press Start Symphony of Games, série de concerts de musique orchestrale de jeux vidéo auprès des plus grands compositeurs de l’industrie comme Nobuo Uematsu, Yasunori Mitsuda ou encore Kôji Kondô.
Il a pu rencontrer le public de la Japan Expo lors d’une conférence publique, de séances de dédicaces et de deux concerts exceptionnels au J.E. Live House, la salle de concerts installée spécialement dans un hall adjacent à la Japan Expo.
Hideo Kojima
Invité d’honneur Jeux Vidéo de la Japan Expo, Hideo Kojima est une légende vivante pour tous les gamers. Né en 1963, il se passionne très tôt pour le cinéma, à tel point qu’il tourne plusieurs petits courts métrages en 8 mm au collège. Egalement fan de Manga et de robots, il s’intéresse rapidement au jeu vidéo. Il rentre chez Konami en 1986 et commence directement au poste de game planner (chef de projet).
Metal Gear sur MSX est sa première production. Jeu d’action, Metal Gear est le précurseur du genre désormais très prisé du jeu d’infiltration. C’est avec le troisième épisode, Metal Gear Solid sur PlayStation, que Hideo Kojima fut connu du grand public. Grâce aux qualités du scénario et à la réalisation graphique et technique, il permet aux jeux vidéo sur console de franchir un cap supplémentaire grâce aux nouvelles possibilités proposées aux joueurs, mais aussi grâce à sa mise en scène qui a imposé depuis un nouveau standard en termes de “prise de vue” de l’action. Repoussant les limites du jeu vidéo, ne serait-ce que sur la forme, avec des cinématiques empreintes de son amour pour le 7ème art.
En ce sens, Metal Gear Solid est une compilation de toute son expérience et du savoir-faire qu’il a acquis durant sa vie de créateur de jeux vidéo, par exemple avec les titres Snatcher ou Policenauts, inconnus en Occident.
Mais la série Metal Gear Solid se distingue aussi par son fond, qui mêle conflits armés, génétique et politique et par son gameplay en constante évolution. Riche de plus de 20 titres, la saga de Kojima s’est écoulée à travers le monde à plus de 26 millions d’exemplaires.
Depuis, Hideo Kojima est resté fidèle à ses principes, développant et réalisant Metal Gear Solid 2: Sons of Liberty, produisant Zone Of The Enders 1 & 2 et élaborant Boktai 1 & 2, jeux basés sur la luminosité ambiante. Il a créé son propre studio, Kojima productions, et est aujourd’hui vice-président de Konami. Il était présent à la Japan Expo pour présenter son nouveau jeu : Metal Gear Solid : Peace Walker, et participer à des séances de dédicaces qu’il ne fallait surtout pas manquer!
Le Cosplay
Au fil du temps, le Cosplay est devenu l’un des événements les plus populaires de Japan Expo. A ce titre, les événements liés au Cosplay se sont multipliés afin de permettre aux visiteurs un aperçu complet et même participatif de cette mode japonaise éternelle. Les défilés Cosplay mettent en avant les plus doués des participants français, concourant dans le cadre d’une scène aux dimensions dantesque : près de 15.000 visiteurs acclamant l’événement et insufflant aux défilés une ambiance littéralement unique au monde! Le World Cosplay Summit, co-organisé par TV Aichi au Japon et dont l’étape française a pour initiale J.E., permet également aux gagnants français de concourir avec les meilleurs Cosplayers de la planète!
Mais il n’est pas obligatoire de concourir avec les meilleurs pour s’essayer au Cosplay dans un esprit de camaraderie. Dans les allées du festival, des milliers de fans n’hésitent pas à se costumer comme leurs héros ou artistes préférés (Manga, Anime, Cinéma, Jeux Vidéo et même de J-Music)! A la Japan Expo, le spectacle est presque autant sur scène que dans ses allées.
Et puisque le Cosplay est à ce point incontournable et fédérateur, Japan Expo est le premier événement au monde à proposer une grande scène entièrement réservé à cette activité, où tout le monde peut défiler, sans concours, sans liste d’inscription. C’est la scène 100% Cosplay, au cœur du hall d’exposition.
J.E. Live House
D’édition en édition, les concerts prennent une ampleur sans précédent et occupent désormais à Japan Expo une place de choix dans le cœur des festivaliers. De très grandes stars nous ont fait l’honneur de leur présence par le passé à l’image de Mana (Moi dix Mois), Yoshiki (X Japan), AciD FLavoR, les filles de Scandal, Betta Flash ou encore les musiciens de Plastic Tree. En 2008, c’est une dizaine de groupes Japonais qui foulèrent la salle enténébrée du J.E. Live House!
Le J.E. Live House est à ce titre devenu le cœur battant du festival grâce à sa capacité de 8.000 personnes. Les amateurs de pop, de rock, d’électro et de hardcore avaient cette année une fois de plus de quoi se régaler. Citons notamment la présence de HITT, qui n’est pas inconnu du public français puisqu’il a déjà joué plusieurs fois en France. Habituellement seul sur scène, il a renouvelé son style pour la Japan Expo 2010 en s’entourant de 2 guests, un guitariste et une bassiste, qui sont venus partager un son pop atypique et plein de fraîcheur.
Son dernier album, I Love Hitters, est sorti en mars 2010 en Europe et au Japon, couronné par une grande tournée. Côté européen, il donne une quinzaine de concerts avec un passage obligé par la Japan Expo. Artiste proche de son public, nul doute qu’il s’est donné à fond lors de son passage par la J.E. Live House jeudi 1er juillet. Vous pouvez retrouver quelques extraits de sa performance dans notre reportage exclusif au sommet de cette page ou ici.
Japan Expo en chiffres
Créée il y a 10 ans par un groupe de passionnés qui s’est lancé dans l’aventure humaine de mettre en place un évènement dédié au manga et à la culture japonaise, la Japan Expo a tenu son pari depuis 2007. Elle est en effet le plus grand festival de la culture et des loisirs japonais en Europe. Sa 10ème édition, en 2009, a été un succès auquel ont contribué exposants, partenaires, professionnels, invités et visiteurs : ils étaient 165.501 à fouler une surface de près de 95.000m².
Le rayonnement de la Japan Expo est tel qu’il a dépassé nos frontières, atteignant le Japon où il est reconnu par le gouvernement, mais aussi par des entreprises privées, toujours plus nombreuses à participer.
Le 28 octobre 2009, la SEFA, société organisatrice de la Japan Expo, a reçu le Prix du Ministères des Affaires Etrangères Japonais. Il récompense le travail du festival pour la diffusion et la promotion de la culture japonaise en Europe. C’est une reconnaissance de plus pour la Japan Expo qui s’appuie sur l’expérience acquise ces dix dernières années pour continuer son développement.
En 2010, ils étaient près de 180.000 à s’y rendre, dont une majorité de français. Mais seuls 35% des visiteurs viennent d’Ile-de-France, les autres (45% du total) n’hésitant pas à venir de Province pour assister à l’évènement. La Japan Expo accueille tout de même 13% de visiteurs étrangers, dont une majorité de japonais.
Notez que Japan Expo reste un évènement jeune, puisque 64% du public a entre 15 et 24 ans et, chose étonnante, que l’on trouve une majorité de filles (52%) dans le public. Qui a dit que les mangas étaient violents et plutôt destinés à un lectorat masculin? De toute évidence les choses ont changé…
Voir toutes les photos de la Japan Expo 2010 et du Comic’Con parisien dans la galerie Picasa de TravelPics.fr
Article et photos par Alexandre Rosa
Photos additionnelles par Stéphane Hacquin
Reportage vidéo par Stéphane Hacquin – Animé par Alexandre Rosa
Superbe reportage, vraiment bien construit.
Même si j’attendais tout le long de la vidéo de voir un passage sur les Morning Musume, étant quand même les invités d’honneur, la déception était là mais la qualité aussi.
Je repasserai certainement voir de nouveaux reportages ; )
Super ! Merci de nous avoir fait partagé tout cela.
C’était marrant de revoir Marcus. Bizarrement ça n’m'étonne pas qu’il ait perdu. Bien que fan, il a jamais été très bon aux jeux vidéos. C’est pas pour rien que son émission s’appelait « Level One ». Il dépassait rarement le premier niveau ^^
super reportage j’ai beaucoup aimé
j’aimerai juste savoir le titre de la chanson de début de la vidéo.