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Les Aiguilles de Port-Coton à Belle-Île en Mer : le trésor de Claude Monet

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Storforsen – les plus grandes cataractes naturelles d’Europe traversent la Laponie

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Phare de Lindesnes : le point le plus méridional de Norvège, où se rencontrent Mer du Nord et Mer Baltique

Le Norske Opera, l’opéra d’Oslo, est l’une des plus récentes et plus étonnantes constructions modernes de Norvège. Construit sur le port commercial et industriel du quartier de Bjørvika, dans la partie est du centre-ville de la capitale du pays, l’édifice abrite l’Opéra National de Norvège (opéra et ballet). Contrôlée par Statsbygg, l’agence gouvernementale qui gère [...]

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En raison de son statut de monument universel, la statue de la Liberté a été copiée et reproduite à différentes échelles et en divers endroits du globe. Ces reproductions vont des simples miniatures souvenirs vendues dans la boutique du musée de la structure, aux reproductions à grande échelle qui siègent à l’entrée de certaines villes, [...]

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Tarzan, le musical Disney de Hambourg

Posté le Vendredi 23 janvier 2009dans Allemagne, Comédie Musicale, Disneyland Paris, Théâtrepar Alexandre RosaImprimerText Resizer Text Resizer

Des cordes vertes en guise de décor, une moquette couleur jungle, des sièges de velour rouge alignés en arc de cercle, des projecteurs dernier cri par centaines… pas de doute, on ne peut être que dans le théâtre d’une production musicale de premier ordre, et pas n’importe laquelle! Tarzan, le musical de Walt Disney Theatrical Productions, est le troisième estampillé de la firme à la souris.

D’abord créé à Broadway en 2006, le spectacle a rapidement traversé l’Atlantique grâce à une adaptation réalisée en partenariat avec les Hollandais de Stage Entertainment (déjà à l’origine de l’adaptation du Roi Lion au Théâtre Mogador à Paris notamment), en Hollande justement, à Scheveningen. Aujourd’hui, si vous souhaitez revivre les aventures du Roi de la Jungle en Europe, ce n’est même pas à Londres, pourtant capitale du musical sur le Vieux Continent, que vous devrez vous rendre, mais à Hambourg, en Allemagne.


Dans la ville portuaire du nord du pays se trouve déjà un autre musical de Disney, à savoir Der König der Löwen, le Roi Lion allemand. Le géant américain n’arrive donc pas en terrain inconnu. Le spectacle est exactement le même qu’à Broadway et reprend les chansons composées par Phil Collins pour le long-métrage d’animation ainsi que celles qu’il avait composées spécialement pour l’adaptation théatrâle. Costumes et décors n’ont pas non plus évolué. La différence reposant donc principalement sur les interprètes, il fallait donc un casting à la hauteur.


Le trailer officiel

Les allemands n’y sont donc pas allés par quatre chemins, organisant un gigantesque casting national sous la forme d’un jeu de télé-réalité digne de la Nouvelle Star. "Ich Tarzan, Du Jane" a fait son apparition sur les écrans de SAT1 quelques mois avant le début des répétitions. Au terme de plusieurs semaines de compétition, et après avoir éliminé un prétendant au titre au rythme d’un par semaine comme le veut la formule bien connue, la production a ainsi pu élire l’artiste qui allait incarner l’homme-singe sur la scène du Theater Neue Flora à Hambourg, ainsi que sa belle petite amie Jane Porter.

Une bien belle manière de faire connaître le spectacle avant sa sortie. Si seulement le CSA n’interdisait pas de telles pratiques en France car elles seraient considérées comme de la publicité déguisée, je ne pense pas que le public francophone dirait non à une telle promotion où tout le monde y gagne : la production comme le bouche à oreille, tout autant que les téléspectateurs qui profitent au moins d’un beau spectacle pendant toute la durée de la compétition mettant au défi de jeunes interprètes talentueux.

Anton Zetterholm, un suédois de 21 ans, donne donc la réplique à l’allemande de 20 ans Elizabeth Hübert dans cette dernière adaptation du musical encore jouée. Si des productions sont en cours de développement en Chine, au Japon et en Corée, la production originale de Broadway a quant à elle fermé ses portes le 8 Juillet 2007, après 486 représentations. Le spectacle, qui avait fait ses débuts sur scène le 10 Mai 2006 au Richard Rogers Theatre, n’aura pas survécu aux mauvaises critiques et aux ventes de tickets en chute libre.

La grande première de gala de l’adaptation allemande a eu lieu le 19 Octobre 2008, soit il y a à peine trois mois. Gageons qu’elle aura plus de succès qu’outre-Atlantique car le spectacle le mérite. Longtemps avant d’avoir moi-même pu assister à une des représentations du spectacle j’avais en effet entendu quelques critiques assassines reprochant à l’oeuvre de Phil Collins et du parolier David Henry Hwang d’être très mal organisée. La faute aux chorégraphies notamment, qui font la part belle aux figures acrobatiques réalisées à plusieurs mètres au-dessus de la scène ou du public. Or, il s’avère que le Richard Rogers Theatre n’était pas du tout adapté à une telle mise en scène, la plupart des scènes jouées "en altitude" n’étant pas ou peu visibles de plus de la moitié des spectateurs, dont la vue était cachée par les différents balcons du théâtre.

A Hambourg cependant, rien de tout ceci. Le Theater Neue Fleura choisi par les producteurs est en effet l’un des plus grands d’Allemagne. Avec ses près de 2000 places assises et son style résolument moderne, ce théâtre construit en 1989/1990 a la particularité d’offrir une très belle vue intégrale sur la scène à tous ses spectateurs. En outre, ses dimensions impressionnantes, avec sa scène de 1500 mètres carrés et d’une hauteur totale de 33 mètres (des coulisses cachés sous la scène jusqu’au plafond de la cage de scène), en font l’endroit idéal pour réaliser des figures en altitude.


Mais ne vous y trompez pas, car les interprètes et acrobates sont loin de rester sur scène et au-dessus pendant tout le spectacle, bien au contraire. Deux grands rails suspendus au-dessus du public, partant du sommet du plus haut balcon jusqu’en bas, et de nombreuses coursives camoufflées dans le plafond, permettent ainsi aux très nombreux artistes d’atteindre virtuellement n’importe quelle position dans l’espace tridimensionnel de l’auditorium tout entier. Ainsi, où que vous soyiez, il y a toujours quelque chose qui se passe près de vous, grâce aux chorégraphies inventives et osées de Meryl Tankard et aux figures aériennes conçues par Pinchon Baldinu.

Au milieu de toute cette activité, on retrouve les chansons bien connues du film d’animation, remarquablement bien interprétées par le cast allemand. Rien d’étonnant à cela me direz-vous, puisqu’ils ont plus ou moins été choisies pour leur performance sur ces chansons-là. Les morceaux composés spécialement pour le musical ne devraient pas vous décevoir si vous aimez le style de Phil Collins. Toutes ne sont pas aussi pop et grandioses que "Son of a man" ou "Two Worlds", mais elles sont en grande majorité assez entraînantes et exploitent correctement les voix des chanteurs.

Finalement, maintenant que l’on a fait les louanges de la mise en scène et de l’aspect musical du spectacle, il faut bien en arriver là où le bât blesse. Car malgré les belles chorégraphies et les lumières pour lesquels Natasha Katz, la conceptrice, a été nominée aux Tony Awards, c’est bien l’aspect visuel qui pourra en rebuter plus d’un. Les costumes de Tarzan et Jane sont bien sûr réussis, mais on pouvait difficilement faire plus facile. Là où le résultat est plus discutable, c’est dans le design des gorilles, et plus généralement des décors.

D’ailleurs, des décors, il faut avoir de l’imagination pour en apercevoir, car à part le fond et les côtés de la scène qui sont tapissés de cordes vertes suspendues du plafond, il n’y en a pour ainsi dire aucun! Il y a bien quelques accessoires destinés à nous faire comprendre dans quel lieu nous nous trouvons ici et là, mais ça se limite à quelques objets tout au plus. Logique, car rien ne ressemble plus à un endroit de la jungle qu’un autre endroit de la jungle. Au moins, le budget n’est pas passé là-dedans.


Mais il va sans dire que c’est là un parti pris. Du minimalisme au service de l’imagination donc. Cela laissait d’autant plus de place à la conceptrice des lumières, et il faut avouer qu’elle a fait un excellent travail, les couleurs virevoltant et se mouvant sur scène et dans tout le théâtre pour notre plus grand enchantement.

Je ne peux pas m’empêcher de faire le parallèle entre les gorilles de Tarzan, qui ne sont autre que des animaux humanisés sur scène, avec les lions du Roi Lion tels que les a représentés Julie Taymor dans son adaptation pour Broadway. Ici, point de double évènement puisque les gorilles sont déjà suffisamment humains dans leur morphologie et leurs activités à l’état sauvage. Il fallait bien sûr laisser le visage des comédiens visible pour pouvoir profiter de leur jeu, mais en ce qui me concerne je ne suis pas fan des touffes de poil éparpillées sur tout leur corps. On pourrait dire que ça manque d’uniformité, mais j’imagine que c’est une question de goût.

Au milieu de tout ceci, on ne peut que saluer le travail des interprètes allemands qui nous servent une version de ce musical de la langue de Goethe parfaitement mise en musique et en chansons. Je regrette cependant que l’orchestre ne soit pas visible depuis l’auditorium. En effet, là où normalement l’orchestre se produit dans une cage située sous la scène mais visible par le biais d’une longue ouverture au pied de cette dernière dans la plupart des théâtre du West End londonien, ici rien de tout ceci. Pas l’ombre d’un instrument de musique pendant tout le spectacle, à tel point qu’on en est presque à se demander si la bande originale ne serait pas enregistrée. Pourtant, de petites imperfections dans la musique dénotent de l’absence de mixage en studio, rendant impossible le fait que ce soit un enregistrement. En guise de confirmation, le chef d’orchestre vient sur scène lors du final pour saluer le public, baguette en main. C’est bien pour montrer à ceux qui n’avaient pas compris que tout était en live, mais un peu déroutant pour les autres. Le musical Tarzan de Disney est donc un show de très bonne facture malgré un aspect visuel relativement dépouillé. L’ambiance qui en ressort est parfaitement délirante, et on est rapidement transportés dans l’univers africain de l’histoire d’Edgar Rice Burroughs. Et pour peu que vous soyiez, comme moi, fan d’effets spéciaux et techniques sur scène, vous serez servis. Rien ne sert d’attendre une improbable version française du spectacle, ni même un retour en version anglaise. Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : traverser le Rhin et vous rendre à Hambourg!

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